Quelques instantanés extraits des différentes versions de la séquence :
De l’eau à nouveau, ici dans tous ses états : vaporeux, liquide ou solide.
premier mouvement : les volutes émises par les geysers d’El Tatio au Chili, la houle au voisinage de la Géorgie du Sud et les glaces de la péninsule antarctique.
deuxième mouvement : les vagues des océans arctique et antarctique.
troisième mouvement : les étendues étales du lac Titicaca ou du Pacifique au large du Pérou, et à nouveau les geysers d’El Tatio.
Une séquence réalisée essentiellement à partir de vidéos faites lors d’un récent voyage en Bolivie, au Chili et au Pérou, reflétant un mouvement incessant dans un cadre d’éléments naturels.
premier mouvement : long survol de la surface du salar d’Uyuni, lac de sel d’une surface de 11 000 kilomètres carrés en Bolivie ; selon les endroits, la surface se présente sous des aspects très différents qui sont restitués ici tels quels, à quelques rares traitements numériques près.
deuxième mouvement : course rapide dans le salar, suivant de près ou de loin les lignes tracées par le marquage au sol d’une route serpentant dans le désert chilien d’Atacama.
troisième mouvement : à l’horizon, lent lever de soleil, toujours sur le salar ; aux premiers plans, de nouvelles surfaces salées à Uyuni ou les vastes étendues d’eau de l’océan Pacifique le long des côtes du Pérou.
Les seules photos présentées jusqu’à présent dans la section « dessins » étaient celles utilisées dans les séquences animées.
Mais ici, plutôt que de choisir des extraits instantanés de la vidéo qui auraient pu être très nombreux, nous préférons montrer trois photos prises sur le salar d’Uyuni ; n’ayant subi aucun traitement numérique a posteriori, ces photos donnent une idée du caractère graphique exceptionnel du site.
Une nouvelle série de compositions, toutes en noir et blanc avec parfois un peu de rouge ou de bleu :
Une progression vers un horizon jamais atteint, le long de lignes sinueuses et de surfaces texturées, avec des à-coups, le passage fugitif de différents motifs et des détours par des chemins de traverse. On remarquera que chaque mouvement se termine à peu de choses près comme il a commencé.
premier mouvement : plutôt les lignes sinueuses …
deuxième mouvement : plutôt les surfaces texturées …
troisième mouvement : les lignes et les surfaces déformées dans un espace 3D …
Dans le dernier mouvement, la symétrie du début et de la fin n’est pas évidente à première vue ; pourtant, après avoir suivi plus ou moins le cours d’une ligne rouge, la caméra fait demi tour à mi chemin de façon à ce que – désormais le long d’une ligne bleue – on croise à nouveau chacun des objets rencontrés successivement dans la première moitié du parcours, mais vu sous un autre angle et avec quelques modifications marginales de position ou de forme.
Les lignes sinueuses,
les surfaces texturées,
et les motifs passant fugitivement
qui se superposent dans la progression vers l’horizon, dans le premier mouvement par exemple :
ou encore dans le deuxième mouvement, avec notamment torsion d’une des surfaces planes :
et enfin dans le troisième mouvement, avec un même ensemble d’objets 3D vu sous deux angles différents à l’aller et au retour :
A noter que chaque composition reprend certains éléments de la précédente.
L’enchaînement en boucle des compositions aurait donc pu servir de base à une séquence animée, celle-ci par exemple :
Une séquence fondée sur trois motifs graphiques seulement, animés et transformés par différents jeux de lumières.
premier mouvement : jeux d’ombres autour du motif bleu,
deuxième mouvement : lueurs et brumes autour du motif jaune,
troisième mouvement : parcours au long des courbes du motif rouge,
quatrième mouvement : variations autour des trois motifs réunis.