Un retour au noir et blanc, avec quelques nuances de gris (cinquante ?) … et le passage fugace du bleu outremer et du rose fuchsia.
Un retour au noir et blanc, avec quelques nuances de gris (cinquante ?) … et le passage fugace du bleu outremer et du rose fuchsia.
Météore : phénomène, perceptible dans l’atmosphère ou à la surface du globe, qui peut consister en une manifestation aqueuse, gazeuse, électrique ou optique.
On reprend ici le ruban jaune 3D qui descend et pivote à la fin de la séquence « crayon, verre, lumière ». Il se dédouble en deux objets : le ruban 3D lui-même qui est désormais coloré en violet ; et une projection de celui-ci sur un plan, ornée des arêtes jaunes et rouges de l’armature prise en compte par le logiciel 3D pour dessiner le ruban.
Les autres motifs de la vidéo sont fondés sur deux dessins au crayon et sur un ensemble de surfaces planes et traits tracés et animés en 3D.
On comprend le nom donné à la vidéo en observant que toutes les couleurs reviennent à plusieurs reprises au cours de la séquence, à l’exception du vert qui n’apparaît que ponctuellement pour un des traits 3D … et encore est-ce plutôt du turquoise.
Ici, les lignes 3D d’aspect métallique sont plus rares et remplacées par des surfaces translucides qui pourraient être faites de verre teinté.
Par ailleurs, il n’y a plus de cheminement latéral accompagnant le déroulement des lignes comme dans la plupart des vidéos précédentes ; l’avancée se fait désormais de façon régulière en direction du fond de l’écran, vers une source de lumière qui n’est jamais atteinte.
La vidéo est en format 2D. Mais elle est en grande partie réalisée à partir de lignes d’aspect « métallique » tracées dans l’espace 3D ; ce qui permet à l’oeil de cheminer au sein même de la structure du dessin, alors qu’il restait un peu à l’extérieur dans les vidéos précédentes.
Le reste du matériel consiste en des dessins classiquement réalisés sur papier au crayon ou à l’encre de chine.
Encore une fois, une séquence en trois mouvements.
Prélude : cinq motifs se répètent et s’enchevêtrent.
Intermède : au début, un véritable « dessin animé » d’un peu plus d’une seconde, succession de quarante dessins représentant une onde qui se forme, puis s’éteint ; la suite est composée des seuls mêmes dessins qui réapparaissent avec des tailles, des couleurs et des enchainements différents.
Final : un cheminement dans ce qui pourrait être une suite de paysages, balayés à plusieurs reprises par une sorte de flux et de reflux ; c’est lors d’une croisière dans le Pacifique qu’ont été esquissés les dessins du final, de même que l’onde de l’intermède ; on peut donc penser à l’océan …
S’appuyant sur une unique trame de base dessinée au crayon noir, la séquence propose une suite de variations par effacement ou mise en couleur de certains éléments de la trame.
Une longue suite de lignes tracées au crayon est parfois interrompue par des hachures tranchantes ou enrichie par des aplats de couleur.
premier mouvement : rapide et agité
deuxième mouvement : lent et méditatif
troisième mouvement : sur trois motifs
Ici, la séquence ne consiste pas en l’animation d’un dessin réalisé à l’origine sur papier, mais d’un collage de photos prises par l’auteur lors d’une croisière en mer de Baffin.
A noter que si quelques lignes et transparences colorées ont été ajoutées ici ou là, l’aspect d’origine du ciel, de l’eau et des icebergs n’a pas été modifié.